Overblog
Editer la page Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Pénurie de medicaments

Parkinson : articles de presse relatifs à la pénurie de médicaments. Mes actions et interventions télévisées pour faire bouger les lignes. Ma requête auprès de la cour européennes des Droits de l'homme. Votre implication est nécessaire tout autant que vos témoignages.

Le Courrier Picard G. Lecardonnel

«
Mon but est de faire bouger les choses, et pas uniquement pour moi
», explique Christian.
« Mon but est de faire bouger les choses, et pas uniquement pour moi », explique Christian.

Comme s’ils avaient besoin de ça… Line, 71 ans, est atteinte de la maladie de Parkison. Elle lui a été décelée en 2013. La septuagénaire a besoin d’un traitement médicamenteux lourd, à raison d’un cachet toutes les deux heures. Mais pour son mari, Christian, il est devenu très difficile d’obtenir les boîtes de Sinemet dans les pharmacies de la région. Parce que ce médicament est concerné par les ruptures de stock qui touchent un large panel de médicaments. Le Sinemet est utilisé par 45 000 patients en France.

Christian doit batailler. « Je fais la tournée des pharmacies pour en obtenir. Les deux dernières boîtes que j’ai trouvées, c’était à Vignacourt. Mes enfants m’aident pour ces recherches, et heureusement  ! » Pour le moment, le Samarien a toujours réussi « à faire la soudure », donc à ne jamais être à court de médicaments. Mais ce n’est pas très simple : « Là, il ne me reste que quatre semaines de traitement devant moi ». Pas question de se résoudre à prendre un autre médicament, tel que le Modopar pour parer aux difficultés : « Mon épouse a été victime d’un accident médical en 2015, et il s’est avéré que le Modopar lui occasionnait de multiples effets secondaires. Elle était intolérante à ce traitement. Elle a donc changé. Après ajustements, il s’est avéré que le Sinemet était parfait ».

« Je ne vais quand même pas subir tout ça sans bouger ! »

 

La pénurie de sinemet s’expliquerait par une suspension de production du laboratoire, parce que ce dernier met son usine aux normes. Christian Bochet juge cette situation complètement inacceptable. « Je ne vais quand même pas subir tout ça sans bouger  ! » L’homme a écrit au ministère de la Santé, à l’agence de sécurité du médicament, aux différents conseils de l’ordre, au fabricant du médicament. Il n’a pas reçu de réponse satisfaisante. Aussi, début janvier, il a déposé plainte devant la Cour européenne des droits de l’homme. Pour lui, la délivrance du médicament ordonné par un neurologue est un droit fondamental d’accès aux soins. Et à son avis, la pénurie de médicaments en France n’aurait d’autres explications que « des questions financières » des laboratoires.

Le Samarien, qui a ouvert un blog sur internet, a reçu un courrier en retour de la Cour européenne lui signifiant que sa requête était acceptée. « Mon but est de faire bouger les choses, et pas uniquement pour moi. Il faudrait que tout le monde réagisse face à ce scandale  ! »

GAUTIER LECARDONNEL

Partager cette page
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :